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Hsing-i (xing-yi)

Hsing-I, groupe

Le Hsing-I Chuan (’la forme née de l’intention’) est un art de combat chinois qui demeure relativement confidentiel en occident, alors qu’en Chine il fait partie depuis plusieurs siècles des styles les plus renommés.
Ce système de combat est réputé pour sa simplicité et son efficacité, privilégiant la contre-attaque directe et la « ligne droite » (en apparence du moins) pour étouffer dans l’œuf l’attaque adverse. Le Hsing-I (comme le Taï-Chi et le Bagua) appartient aux arts de combats dits « internes » dans lesquels l’attitude mentale occupe d’emblée une place prépondérante.

La pratique du Hsing-I est l’une des plus austères parmi les arts de combat chinois. L’entraînement y est constitué de répétitions inlassables de techniques offensives, dynamiques et sobres. Ce travail s’apparente à l’affûtage patient d’une lame que seul un tranchant parfait rend efficace.
Dans la Chine impériale, puis dans la période trouble qui marqua l’avènement de la république, nombre de gardes du corps, escorteurs ou autres militaires étaient formés à ce système, ils étaient des combattants redoutés pour leur robustesse tant physique que mentale.
Les grands maîtres qui marquèrent le Hsing-I Chuan de leur empreinte, semblent avoir été animés d’une intense soif de compréhension qui leur procurait une pugnacité hors du commun. Grâce à une pratique assidue, ils atteignirent dans le Hsing-I le niveau suprême d’accomplissement où la technique rejoint la nature et où le pratiquant devient artiste

Maître P’ng Chye Khim, quoi que spécialiste du Sao Lim, décida d’étudier le Hsing-I afin de connaître un style de conception radicalement différente du sien. Il fut enthousiasmé par cette méthode et après un travail intensif, reconnut son indéniable efficacité tant combative que de renforcement mental.
Quand à son tour Dominique Falquet fut initié par Maître P’ng au Hsing-I, il se passionna tout de suite pour ce système, dont la sobriété lui rappelait beaucoup la pratique du Iaï (maniement du sabre japonais). Au fil des années il acquit le cursus de cet art et le cultivât – tantôt dans la peine, tantôt dans l’euphorie – avec opiniâtreté. Après deux décennies de pratique il reste fasciné par la richesse contenue dans l’apparente simplicité de ce système et de l’efficience combative engendrée par le formalisme d’un entraînement remarquablement intelligent.

A une époque où l’efficacité combative est relativisée par la disponibilité des armes à feu, la pratique du Hsing-I Chuan garde tout son sens dans une perspective de travail sur soi. Cette pratique sobre et très physique ne requière pas d’aptitudes corporelles initiales particulières (souplesse, force etc). Elle est généralement appréciée des individus plus enclins au perfectionnement qu’au divertissement, car elle forge le corps et l’esprit dans le feu d’une action intense, austère et sans compromis.

Le pictogramme du Hsing-I créé pour YI-XIN est inspiré du cycle des « engendrements et destructions » des cinq éléments chinois, qui régit les principes du Hsing-I. Il reprend dans sa forme générale la fleur de prunier qui en Chine est symbole de ténacité et d’espoir.
Le pictogramme du Hsing-I créé pour YI-XIN est inspiré du cycle des « engendrements et destructions » des cinq éléments chinois, qui régit les principes du Hsing-I. Il reprend dans sa forme générale la fleur de prunier qui en Chine est symbole de ténacité et d’espoir.

Tous les textes de ce site ont été écrits par Dominique Falquet (sauf indication contraire), ils ne reflètent donc que sa modeste compréhension du Hsing-I Chuan et n’engagent que lui.