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Historique

A en croire la tradition, c’est le général Yueh Fei de la dynastie Sung (960 – 1127) qui serait à l’origine du Hsing-I. Cependant, certains éléments de son histoire (comme sa mort précoce à l’âge de 39 ans) font planner le doute sur cette hypothèse. Quoi qu’il en soit, aux alentours de 1650, des traces écrites mentionnent un certain Ji Long Feng, originaire du Shanxi, expert dans le maniement de la lance et qui, par le biais de ses deux meilleurs élèves engendre une généalogie de pratiquants de Hsing-I Chuan qui se ramifie jusqu’à nos jours.
A en croire la tradition, c’est le général Yueh Fei de la dynastie Sung (960 – 1127) qui serait à l’origine du Hsing-I. Cependant, certains éléments de son histoire (comme sa mort précoce à l’âge de 39 ans) font planner le doute sur cette hypothèse. Quoi qu’il en soit, aux alentours de 1650, des traces écrites mentionnent un certain Ji Long Feng, originaire du Shanxi, expert dans le maniement de la lance et qui, par le biais de ses deux meilleurs élèves engendre une généalogie de pratiquants de Hsing-I Chuan qui se ramifie jusqu’à nos jours.

Les deux élèves de Ji Long Feng donnent naissance aux trois branches principales du Hsing-I : Ma Xue Li engendre l’école du Henan et Cao Ji Wu celles du Hebei et du Shanxi. Ces lignées reflètent les diverses orientations d’esprits de leurs fondateurs puis de ceux qui les ont suivis. Même si ces trois branches présentent des différences techniques notoires, elles restent unies dans les principes du Hsing-IChuan. Chacune de ces branches se divise en de multiples sous-groupes nés de besoins spécifiques (dans les années 1930-40 certaines troupes de l’armée républicaine chinoise étaient formées au Hsing-I en trois mois (!), d’où certaines adaptations de circonstances…) et des options pédagogiques de chaque maître. Il en résulte aujourd’hui une multitude de formes et d’approches, cependant réunies par une évidente communauté d’esprit.